vendredi 16 octobre 2009

Rencontre avec Régis Pasquier - La réouverture de l'Opéra Royal à Versailles

EMISSION N°53
Mardi 20 octobre 2009, 17h-18h
Spéciale musique
Rencontre avec Régis Pasquier, un de nos plus grands violonistes français.
Dans l'église Saint Marcel du boulevard de l'Hôpital à Paris, Régis Pasquier s'est livré à une interprétation admirable du Concerto pour violon de Beethoven ainsi qu'à la direction de la 7ème symphonie de l'artiste. Déjà deux fois récompensé aux Victoires de la Musique, Régis Pasquier ne cesse de parcourir le monde et notamment les Etats-Unis et le Japon pour toujours enchanter son public avec son violon Guarnerius del Gesu du 18ème siècle, d'une facture encore plus rare qu'un Stradivarius puisqu'il n'en reste que 75 dans le monde. A la fois, chef d'orchestre et soliste pour le Concerto, Régis Pasquier a fait encore une fois vibrer son violon en montant dans des aigus insoupçonnés, tout en dirigeant l'orchestre symphonique et lyrique de Paris.
Dimanche 25 octobre à 15H, Régis Pasquier renouvelle sa prestation dans la même église.
La réouverture de l'Opéra Royal de Versailles avec Raphaël Masson, conservateur au château et au centre de recherche du domaine de Versailles.
©J-M_ Manaï-1859

Le 16 mai 1770 ont lieu les noces du Dauphin, futur Louis XVI, avec l'archiduchesse d'Autriche, future reine Marie-Antoinette. A cette occasion, l'Opéra Royal, construit par le génial architecte du roi Louis XV, Jacques-Ange Gabriel, est inauguré. La salle, dont la particularité est de pouvoir être aussi bien une salle de bal, de banquet et de théâtre, grâce à un subtil mécanisme du plancher, est alors le lieu de magnifiques festivités et de la représentation d'un opéra, le Persée de Lully, qui avait été créé pour Louis XIV près d'un siècle plus tôt. Première véritable salle de spectacle fixe, qui remplace enfin les constructions éphémères, ce théâtre de cour est un des plus beaux du monde.

Inauguré le 21 septembre dernier après deux ans de travaux, dans le cadre du projet "Grand Versailles" initié par le Ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon en 2003, il nous offre aujourd'hui à nouveau sa splendeur XVIIIe siècle, le raffinement de ses boiseries peintes si fragiles et l'enchevêtrement de ses machineries complexes.



Dans la loge privée du roi Louis XV, aux grilles dorées, au deuxième étage des balcons, face à la scène, Raphaël Masson m'a contée avec passion l'histoire de ce trésor encore intact, désormais prêt pour recevoir une programmation musicale d'exception organisée par le Centre de Musique Baroque de Versailles et Château de Versailles-Spectacles : L'Amant Jaloux de Grétry, Le Malade Imaginaire de Molière, Cosi Fan Tutte et Don Giovanni de Mozart, et bien d'autres encore...

mardi 13 octobre 2009

Info Expo: Le musée national de la Renaissance

Le musée des Beaux-Arts de Dijon, ancien palais des ducs et des Etats de Bourgogne, se rénove. En attendant, quelques-uns de ses trésors ont trouvé refuge dans un lieu propice : le musée national de la Renaissance au château d'Ecouen, ancienne demeure du connétable de France Anne de Montmorency.
Jusqu'en 2012, quelques pièces exceptionnelles d'art décoratif de la Renaissance sont à découvrir en suivant le parcours habituel des salles du musée. Les oeuvres de Dijon viennent ainsi parfaitement se loger aux côtés des collections permanentes du musée d'Ecouen. La chambre du connétable se pare ainsi d'un Saint-Jean-Baptiste peint par Pontormo, artiste florentin. De même, les salles des armures, des arts du feu et des majoliques accueillent des objets rares, issus du travail des plus grands artistes d'une Renaissance régionale trop peu connue: objets en étain, miroirs, émaux peints de Limoges, majoliques italiennes de Faenza, armure complète du gouverneur de Bourgogne au XVIe siècle...tous témoins du faste et du raffinement artistique des cours françaises et italiennes de la Renaissance.
Le musée du château d'Ecouen est un des fleurons du Val d'Oise en possédant la plus belle collection d'orfèvrerie de la Renaissance.